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KRASNAYA POLYANA, Russie – Jean-Philippe Le Guellec a terminé au 10e rang de sa dernière course individuelle aux Jeux olympiques de Sotchi. Après avoir fini cinquième dans le sprint 10km en ouverture des Jeux, la malchance a frappé Le Guellec avec une chute dans la poursuite et une course en demi-teinte au 20 km individuel.
Malgré tout, ces résultats à Sotchi ont été assez bons pour lui permettre de gagner sa place dans l’épreuve de départ de masse de 15 km aujourd’hui, sa dernière course individuelle, pas seulement sa dernière aux Jeux olympiques, mais également au niveau international. En effet, Le Guellec prendra sa retraite après les JO et ne retournera pas sur le circuit de la Coupe du monde pour compléter la saison.
« Pour moi ça se termine ici les courses individuelles », a dit Le Guellec après la course. « La raison étant que je voulais vraiment finir à la maison pour les Championnats canadiens. Biathlon Canada a mis les Championnats canadiens en même temps que les Coupes du monde. Donc, ça ne valait pas la peine pour moi d’aller en Europe pour faire une Coupe du monde et revenir après ça dans l’Est. Je fini à la maison. »
Il espérait sortir un très bon résultat pour conclure sur une bonne note une carrière exceptionnelle. Dès les premiers tours de ce départ de masse, Le Guellec était sur la bonne voie pour réaliser une grande performance. À chacun des tirs couchés, il était le deuxième plus rapide. À la mi-course, il occupait toujours la deuxième place, en tête du peloton à la poursuite d’Emil Hegle Svendsen, le Norvégien qui a finalement triomphé quelques centimes devant le Français Martin Fourcade.
Il semblait en bonne position pour la bataille pour une médaille tout au long de la course. « Au niveau du ski je me sentais quand même en forme, ce n’était pas la grosse forme, mais ce n’était pas pire considérant les conditions, », a commenté Le Guellec.
C’était avant qu’une erreur d’inattention ne vienne lui compliquer la vie à son troisième passage au pas de tir. « Je ne fermais pas mes caches-neiges et avec la neige qui tombe présentement comme on le voit ça a fait glacer ma mire avant », a dit Le Guellec. « Quand je suis arrivé au premier debout, j’avais rentré mon chargeur, chargé une balle et je me suis rendu compte que je ne pouvais pas tirer parce que ma mire était obstruée par la glace. »
Il a dû sortir la balle, souffler dans sa mire pour corriger son erreur. Habituellement, Le Guellec prend 23-24 seconds pour abaisser les cinq cibles lors d’un tir debout. Aujourd’hui, ça lui a pris 42 secondes. Son entraineur Jean Paquet a dit à FasterSkier qu’une médaille était réalisable aujourd’hui, mais Le Guellec devait pour ce faire tirer « avec vitesse et sans erreurs. » Malheureusement, ce n’était pas « avec vitesse ».
« Après ça avec une cible de ratée au dernier pas de tir aussi avec la forme que j’ai aujourd’hui, c’est sûr que c’est coûteux », a expliqué Le Guellec.
Il n’avait pas d’amertume dans sa voix quand il a commenté l’excellent résultat de Brendan Green qui a terminé en 9e position tout juste devant lui. « Brendan avait l’avantage de voir où on était et il a poussé plus fort en haut de la montée. Ça fait qu’il est arrivé vraiment rapidement dans la descente, il avait plus de momentum finalement pour passer en avant. »
Terminer dans les dix premiers en compagnie d’un coéquipier en plus, ce n’est pas la pire des façons de terminer. Mais… « En tout et partout, c’est sûr que j’aurais préféré arrivé neuvième, mais de traverser la ligne avec Brendan » il a rigolé.
Le relais masculin samedi est la dernière épreuve de Le Guellec. Une fois les Jeux de Sotchi complété, il retournera au Canada pour terminer sa carrière. Il trouve important de boucler la boucle parmi les siens. « Ça l’a un petit côté émotionnel si on veut, mais je voulais finir à la maison parmi mes amis et la communauté canadienne de biathlon. Finir à la maison, Charlo [NB] c’est là que j’ai fait les Jeux du Canada et c’est l’année où je me suis joint à l’équipe nationale », a dit Le Guellec faisant référence à la tenue des Championnats canadiens à Charlo au Nouveau-Brunswick.
Questionné sur les conditions de neige particulières dans la station russe, il a admis ne pas avoir été trop surpris. « Ça, c’est vraiment Sotchi, la dernière semaine et demie ce n’était aucunement représentatif. C’est comme ça ici d’habitude et là on est dedans! », faisant éclater de rire les journalistes.
Le brouillard a davantage déjoué ses plans. «Ç’a tellement été une montagne russe les derniers jours parce qu’arrivé ici, tu t’attends à courser et tu ne courses pas et après ça c’est repoussé 5 heures plus tard. Tu arrives, non on course pas ça était ça 3-4 fois. »
* * *
Jean Philippe Le Guellec of Canada has finished 10th in his last individual race of the Olympic Games in Sochi. After having finished fifth in the 10 k sprint to open the Games, bad luck hit Le Guellec with a crash during the pursuit and a poor race in the 20 k individual.
Despite all of this, the results in Sochi were good enough to earn him a place in the 15 k mass start today, which is limited to 30 entrants. It would be his last individual race not only at the Olympics, but also at the international level. Le Guellec will retire after the Olympic Games and will not return to the World Cup to finish the season.
“For me this is the end of individual competition,” Le Guellec said after the race. “The reason is that I would really like to finish at home for Canadian Championships. Biathlon Canada is holding Canadian Championships at the same time as the World Cup. So it isn’t worth it for me to go to Europe to do the World Cup and then to come back after that. I will finish at home.”
He hoped to have a good result to finish his exceptional career on a good note. And for the first laps of the mass start, Le Guellec was on track to have a great performance. In each of his prone stages, he had the second-fastest shooting time. Halfway through the race he was in second place, at the head of a chase pack hunting down Emil Hegle Svendsen, the Norwegian who finally beat Martin Fourcade of France by a few centimeters for a gold medal.
It seemed like a good position in the fight for a medal. “With the level of my skiing I felt like I was in shape, it wasn’t the best shape, but it wasn’t the worst either considering the conditions,” Le Guellec said.
That was before an careless error complicated life on his third trip to the shooting mats.
“I didn’t close the cover on my sight and with all the snow that was falling like one saw, this froze over my sight,” Le Guellec explained. “When I arrived at the first standing stage, I put in the magazine, loaded a bullet, and then realized that I couldn’t shoot because my sight was totally blocked by the ice.”
He had to remove the bullet and blow on the sight to melt the ice and correct his error. Usually, Le Guellec takes 23 or 24 seconds to go through the shooting process in a standing stage. Today, it took him 42 seconds. His coach Jean Paquet told Fasterskier that amedal would have been possible today, but Le Guellec would have had to shoot “very fast and clean.” Unfortunately, this wasn’t very fast.
“After this, and with a missed target in the last stage too, and with the form that I have today, it was definitely costly,” Le Guellec admitted.
There was no hint of bitterness in his voice when he described the excellent result of his teammate Brendan Green, who finished in ninth position just ahead of him, after overtaking him on the final loop.
“Brendan had the advantage of seeing where everyone was and he pushed harder at the top of the hill,” Le Guellec said. “This meant that he was going very fast on the downhill, and he had more momentum at the end to pass the ones who were in front of him.”
With a teammate and in the top ten, that’s not a bad place to finish. Except… “all in all, I sure would have preferred to be ninth, but to cross the line with Brendan,” Le Guellec laughed.
The men’s relay on Saturday will be the last race for Le Guellec. Once the Olympics are over, he will return to Canada to finish his career. It’s important to him to complete the circle with his friends.
“This is maybe a little more emotional than you like, but I would like to finish at home among my friends and the Canadian biathlon community,” Le Guellec said. “To end at home, Charlo [New Brunswick] is where I did the Canada Games and it was the year when I joined the national team.”
Chelsea Little
Chelsea Little is FasterSkier's Editor-At-Large. A former racer at Ford Sayre, Dartmouth College and the Craftsbury Green Racing Project, she is a PhD candidate in aquatic ecology in the @Altermatt_lab at Eawag, the Swiss Federal Institute of Aquatic Science and Technology in Zurich, Switzerland. You can follow her on twitter @ChelskiLittle.